Favoriser le DIF par une offre attractive
08/08/2006
Thérèse Fouillade Responsable formation, SFR
Selon Thérèse Fouillade, « le DIF est un instrument qui permet d'améliorer l'employabilité ». Afin de favoriser la prise de leur DIF par les salariés, SFR a créé une offre de formation attractive qui a fait l'objet d'une campagne nationale de communication.
Un groupe de travail pour créer l'offre de formation. - L'offre de formation commune à tous les salariés SFR a été mise au point par un groupe de travail composé de RH et de responsables de formation. L'objectif était d'élargir l'offre existante en sortant du périmètre des formations métiers afin d'élargir le champ des compétences des salariés tout en restant dans le cadre professionnel. Cela a abouti à une offre décliné en trois volets qui place le collaborateur comme acteur de son développement.
Développement professionnel. - Les offres proposées dans ce cadre répondent à un double objectif. Il s'agit d'améliorer l'employabilité, mais aussi de favoriser la mobilité transversale. Chaque salarié peut bénéficier de formations sur la découverte de métiers tels que la finance, le marketing, etc.
Développement personnel. - Ces formations ont vocation à être applicables à la fois dans un univers personnel et professionnel. Elles sont très variées : développement de la confiance en soi, faire de son image un atout, être à l'aise face à l'imprévu grâce à l'improvisation théâtrale, etc.
Environnement. Ces formations entrent dans le cadre de l'engagement citoyen de SFR. Ainsi, sont proposées des formations telles que « devenir bénévole », « créer et faire vivre une association » ou « les clefs pour devenir éco citoyens », etc.
Déploiement de l'offre de formation. - Pour faire connaître ces offres et inciter les collaborateurs à mobiliser leur DIF, des salons ont été organisés sur chaque site SFR. À cette occasion, les salariés ont rencontré des RH et des responsables formation qui leur ont expliqué le dispositif et les ont renseignés sur le contenu des différents modules. Le résultat est probant : sur les 1 300 salariés rencontrés, plus de 500 ont déjà envoyé leur demande de DIF.