Le départ volontaire dans le cadre d’un PSE-PDV
L'employeur qui envisage une procédure de licenciement pour motif économique doit, dans certains cas, établir et mettre en œuvre un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Le PSE vise à éviter les licenciements ou, à défaut, à en limiter le nombre. Il doit également faciliter le reclassement des salariés dont le licenciement est inévitable.
Le PSE peut également prévoir d'autres mesures, facultatives, telles que, par exemple :
Le projet auquel était subordonné le départ du salarié était dépourvu de toute préparation et de tout caractère sérieux, se révélant inconsistant après son brutal changement, de sorte qu'il ne pouvait fonder une autorisation de départ volontaire, la cour d'appel, qui n'avait pas à procéder à des recherches que ses constatations rendaient inopérantes sur l'inégalité de traitement alléguée, a, sans dénaturation des termes du litige, légalement justifié sa décision.
La Cour de cassation dans son arrêt du 30 mars n° 16-13232, valide ainsi le refus de l’employeur à autoriser le départ volontaire du salarié en estimant que le projet était dépourvu de toute préparation et tout caractère sérieux.
Le PSE peut également prévoir d'autres mesures, facultatives, telles que, par exemple :
- des primes d'incitations au départ volontaire,
- des congés de conversion,
- la mise en place d'une cellule de reclassement.
Le projet auquel était subordonné le départ du salarié était dépourvu de toute préparation et de tout caractère sérieux, se révélant inconsistant après son brutal changement, de sorte qu'il ne pouvait fonder une autorisation de départ volontaire, la cour d'appel, qui n'avait pas à procéder à des recherches que ses constatations rendaient inopérantes sur l'inégalité de traitement alléguée, a, sans dénaturation des termes du litige, légalement justifié sa décision.
La Cour de cassation dans son arrêt du 30 mars n° 16-13232, valide ainsi le refus de l’employeur à autoriser le départ volontaire du salarié en estimant que le projet était dépourvu de toute préparation et tout caractère sérieux.
Analyse de la situation
Nous formulons ici l’hypothèse suivante : dans le cadre d’un plan de départ volontaire (PDV), les salariés volontaires affinent leur projet après l’acceptation de l’employeur à figurer sur le PDV. Cet arrêt stipule que pour bénéficier des moyens du PDV, il faut avoir un projet sérieux. Cela a pour conséquence que désormais l’entreprise devra accompagner les salariés en amont pour préparer un projet professionnel personnel. Est-ce que cela ne devrait pas être approfondi lors des entretiens individuels annuels ?