Hier, en fin de matinée, les salariés de l'usine d'Onet ont, à l'instar de leurs collègues des autres unités de l'équipementier dans l'Hexagone, observé un débrayage d'une heure. L'occasion, pour les présents, de recevoir les dernières informations de la part de représentants syndicaux coude à coude, toutes tendances confondues. Bien entendu, la mobilisation au siège de Saint-Ouen a été détaillée mais les syndicalistes ont surtout tenu à exprimer questions, incertitudes et craintes.
Pointant du doigt « un regroupement de sites et une concentration des fabrications de la division freinage » (fermeture de Beauvais en 2009, 280 salariés ; fermeture de Pont-de-l'Arche en 2010, 70 salariés ; 40 suppressions d'emplois à Angers cette année), Dominique Ginisty (CGT) s'est ému de l'évolution de Bosch France sur les trois ans qui viennent et de celle, liée, des effectifs. « On veut des réponses précises, maintenant. La direction reste floue », s'est-il exclamé, espérant sans trop y croire du comité d'entreprise extraordinaire, réuni aujourd'hui à Onet à la demande des syndicats. Sans nul doute, ces derniers reviendront à la charge sur les déclarations récentes d'un responsable de l'usine qui, de source syndicale, a avancé qu'à la fin de l'année le site présentera « un excédent de près de 250 salariés », alors que, déjà, l'accord CRI de juillet (en vue de la production du common rail) prévoyait de passer à 1 700 salariés en 2012. Or, la conjoncture est délicate. à la crise, s'ajoute, à Onet, un basculement des productions, soit la fin programmée de l'injecteur pompe (UI) que ne compenserait pas la montée en puissance du common rail : une seule ligne est opérationnelle et l'implantation de la deuxième semble devoir être retardée.
Mais les syndicats, qui avaient déposé un droit d'alerte, ont reçu des assurances de la direction lors d'un comité central d'entreprise : « L'accord 2007 sera respecté et il ne sera procédé à aucun licenciement ».
« Avec la fusion, Bosch c'est une seule entité, RBFR. Il faut être vigilant car nous sommes tous concernés et pas seulement le freinage », a repris la CGT. « Montrons, avant qu'il ne soit trop tard, que nous sommes solidaires », a invité la CFTC. D'ailleurs, pour la CFDT, « il y a du boulot mais des sites ferment, notamment en Espagne et Italie, pour délocaliser les productions à l'Est, dans des pays à bas coût de main-d'œuvre ».
Force ouvrière enfin craint pour l'emploi en Aveyron. Le syndicat, isolé hier matin, signera, a expliqué son représentant local, Bruno Bernard, l'accord qui limite les licenciements au site de Beauvais. « Si les autres syndicats ne le signent pas, Bosch France pourra étendre les licenciements à l'ensemble des sites, proportionnellement aux effectifs. Ainsi, à Onet, 50 opérateurs de Bosch Onet pourraient être concernés. »
Pointant du doigt « un regroupement de sites et une concentration des fabrications de la division freinage » (fermeture de Beauvais en 2009, 280 salariés ; fermeture de Pont-de-l'Arche en 2010, 70 salariés ; 40 suppressions d'emplois à Angers cette année), Dominique Ginisty (CGT) s'est ému de l'évolution de Bosch France sur les trois ans qui viennent et de celle, liée, des effectifs. « On veut des réponses précises, maintenant. La direction reste floue », s'est-il exclamé, espérant sans trop y croire du comité d'entreprise extraordinaire, réuni aujourd'hui à Onet à la demande des syndicats. Sans nul doute, ces derniers reviendront à la charge sur les déclarations récentes d'un responsable de l'usine qui, de source syndicale, a avancé qu'à la fin de l'année le site présentera « un excédent de près de 250 salariés », alors que, déjà, l'accord CRI de juillet (en vue de la production du common rail) prévoyait de passer à 1 700 salariés en 2012. Or, la conjoncture est délicate. à la crise, s'ajoute, à Onet, un basculement des productions, soit la fin programmée de l'injecteur pompe (UI) que ne compenserait pas la montée en puissance du common rail : une seule ligne est opérationnelle et l'implantation de la deuxième semble devoir être retardée.
Mais les syndicats, qui avaient déposé un droit d'alerte, ont reçu des assurances de la direction lors d'un comité central d'entreprise : « L'accord 2007 sera respecté et il ne sera procédé à aucun licenciement ».
« Avec la fusion, Bosch c'est une seule entité, RBFR. Il faut être vigilant car nous sommes tous concernés et pas seulement le freinage », a repris la CGT. « Montrons, avant qu'il ne soit trop tard, que nous sommes solidaires », a invité la CFTC. D'ailleurs, pour la CFDT, « il y a du boulot mais des sites ferment, notamment en Espagne et Italie, pour délocaliser les productions à l'Est, dans des pays à bas coût de main-d'œuvre ».
Force ouvrière enfin craint pour l'emploi en Aveyron. Le syndicat, isolé hier matin, signera, a expliqué son représentant local, Bruno Bernard, l'accord qui limite les licenciements au site de Beauvais. « Si les autres syndicats ne le signent pas, Bosch France pourra étendre les licenciements à l'ensemble des sites, proportionnellement aux effectifs. Ainsi, à Onet, 50 opérateurs de Bosch Onet pourraient être concernés. »