Un accord a été signé en Guadeloupe dans la nuit du jeudi au vendredi 26 février, pour une augmentation des bas salaires mais seuls 15 à 17.000 salariés sur 85.000 sont concernés à ce stade en raison de l'absence du Medef et d'autres organisations patronales aux négociations, a annoncé le préfet de Guadeloupe.
"Un certain nombre d'organisations patronales ont signé avec le LKP un accord qui prévoit une augmentation de 200 euros avec une participation de l'Etat à hauteur de 100 euros", a déclaré le préfet Nicolas Desforges à la presse après une nouvelle journée marathon de près de huit heures et qui s'est achevé vers minuit (heure locale).
15 à 17.000 salariés sur 85.000
Mais cet accord a une "base étroite" et "il faut l'élargir", a ajouté le préfet car "toutes les organisations patronales ne l'ont pas signé".
"Pour le moment il ne concerne que 15 à 17.000 salariés sur 85.000 salariés", a-t-il précisé
"Cet accord, c'est une avancée mais sa base mérite d'être élargie", a insisté le préfet précisant que les médiateurs du gouvernement s'y emploieront "dès demain" vendredi à la reprise des discussions à 14h00 (locales).
"Il s'agit d'intégrer ou de réintégrer à la table de négociations un certain nombre d'organisations patronales qui n'étaient pas présentes aujourd'hui", a-t-il conclu.
"Un premier pas" pour le LKP
"Aujourd'hui, on peut dire que c'est un premier pas. Il y a des organisations patronales qui ont fait le choix de ne pas participer aux négociations mais dès lundi nous allons demander l'extension des dispositions de cet accord à l'ensemble des entreprises de Guadeloupe", a déclaré à la presse Elie Domota.
Il compte saisir pour cela le ministère du travail. "Il y a plus de 45.000 personnes qui vont toucher 200 euros" avec l'extension à toutes les organisations patronales "qu'aucune disposition juridique ne peut empêcher", a-t-il affirmé. "C'est un accord qui vaut son pesant d'or".
Interrogé sur un appel à la fin de la grève générale, Elie Domota a répondu: "non, demain (vendredi) nous avons rendez-vous avec le préfet à 15h00 pour négocier sur différents points" dont "la baisse des prix de première nécessité, de l'eau et des transports".
"Nous sommes dans un combat", a-t-il ajouté.
Le préfet dément le Medef
Le Medef et sept autres organisations patronales ont refusé de rejoindre jeudi la table des négociations en raison d'un "climat d'intimidation et de violences" entretenu, selon elles, par le collectif intersyndical LKP qui mène la mobilisation depuis plus d'un mois sur l'île.
Le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges, a déclaré jeudi qu'il "s'inscrivait en faux" contre les affirmations du Medef selon lesquelles son président, Willy Angèle, aurait été physiquement menacé par le leader du LKP, Elie Domota, durant les négociations de la veille.
"Un certain nombre d'organisations patronales ont signé avec le LKP un accord qui prévoit une augmentation de 200 euros avec une participation de l'Etat à hauteur de 100 euros", a déclaré le préfet Nicolas Desforges à la presse après une nouvelle journée marathon de près de huit heures et qui s'est achevé vers minuit (heure locale).
15 à 17.000 salariés sur 85.000
Mais cet accord a une "base étroite" et "il faut l'élargir", a ajouté le préfet car "toutes les organisations patronales ne l'ont pas signé".
"Pour le moment il ne concerne que 15 à 17.000 salariés sur 85.000 salariés", a-t-il précisé
"Cet accord, c'est une avancée mais sa base mérite d'être élargie", a insisté le préfet précisant que les médiateurs du gouvernement s'y emploieront "dès demain" vendredi à la reprise des discussions à 14h00 (locales).
"Il s'agit d'intégrer ou de réintégrer à la table de négociations un certain nombre d'organisations patronales qui n'étaient pas présentes aujourd'hui", a-t-il conclu.
"Un premier pas" pour le LKP
"Aujourd'hui, on peut dire que c'est un premier pas. Il y a des organisations patronales qui ont fait le choix de ne pas participer aux négociations mais dès lundi nous allons demander l'extension des dispositions de cet accord à l'ensemble des entreprises de Guadeloupe", a déclaré à la presse Elie Domota.
Il compte saisir pour cela le ministère du travail. "Il y a plus de 45.000 personnes qui vont toucher 200 euros" avec l'extension à toutes les organisations patronales "qu'aucune disposition juridique ne peut empêcher", a-t-il affirmé. "C'est un accord qui vaut son pesant d'or".
Interrogé sur un appel à la fin de la grève générale, Elie Domota a répondu: "non, demain (vendredi) nous avons rendez-vous avec le préfet à 15h00 pour négocier sur différents points" dont "la baisse des prix de première nécessité, de l'eau et des transports".
"Nous sommes dans un combat", a-t-il ajouté.
Le préfet dément le Medef
Le Medef et sept autres organisations patronales ont refusé de rejoindre jeudi la table des négociations en raison d'un "climat d'intimidation et de violences" entretenu, selon elles, par le collectif intersyndical LKP qui mène la mobilisation depuis plus d'un mois sur l'île.
Le préfet de la Guadeloupe, Nicolas Desforges, a déclaré jeudi qu'il "s'inscrivait en faux" contre les affirmations du Medef selon lesquelles son président, Willy Angèle, aurait été physiquement menacé par le leader du LKP, Elie Domota, durant les négociations de la veille.