Dès 5 heures du matin, hier, l'usine de Blendecques a été arrêtée. Des salariés grévistes ont fait le pied de grue toute la journée devant les grilles de la cartonnerie, autour d'un brasero improvisé. Ils attendaient la fin de la réunion de négociations. Était prévue la suppression de plus de quatre-vingts postes, dans une usine qui compte environ 275 salariés.
Peu avant 18 heures, l'intersyndicale a annoncé que « neuf emplois peuvent être sauvés », soit l'équivalent de treize postes.
Pas suffisant pour les salariés. Les délégués syndicaux, eux, étaient plus mesurés. Pas satisfaits bien sûr, mais « vu la situation de l'entreprise, négocier est très difficile », indiquait hier soir Albert Chabé, secrétaire du comité d'entreprise.
Lundi, la proposition sera soumise au comité d'hygiène et de sécurité puis au comité d'entreprise.
Cinquante licenciements ?
Hier soir, il n'était pas prévu d'actions dans le week-end et la production devait être relancée ce matin à 5 heures.
Au total, si cette proposition est adoptée, une cinquantaine de personnes seront licenciées.
Le groupe italien Reno de Medici, actionnaire majoritaire de Cascades Blendecques, avait annoncé début octobre l'arrêt d'une des deux machines. Et ce avant la fin du mois de décembre.
Peu avant 18 heures, l'intersyndicale a annoncé que « neuf emplois peuvent être sauvés », soit l'équivalent de treize postes.
Pas suffisant pour les salariés. Les délégués syndicaux, eux, étaient plus mesurés. Pas satisfaits bien sûr, mais « vu la situation de l'entreprise, négocier est très difficile », indiquait hier soir Albert Chabé, secrétaire du comité d'entreprise.
Lundi, la proposition sera soumise au comité d'hygiène et de sécurité puis au comité d'entreprise.
Cinquante licenciements ?
Hier soir, il n'était pas prévu d'actions dans le week-end et la production devait être relancée ce matin à 5 heures.
Au total, si cette proposition est adoptée, une cinquantaine de personnes seront licenciées.
Le groupe italien Reno de Medici, actionnaire majoritaire de Cascades Blendecques, avait annoncé début octobre l'arrêt d'une des deux machines. Et ce avant la fin du mois de décembre.