APRÈS avoir tenu sa conférence de presse, Nicolas Sarkozy est retourné « sur le terrain ». Direction : Servon-sur-Vilaine, où l'attendaient les salariés de l'entreprise Bridor, puis ceux de l'exploitation agricole Pirot. La nouveauté, si l'on peut dire, c'est qu'il était accompagné du ministre de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, qui a longtemps tergiversé avant d'annoncer son ralliement. Depuis la semaine dernière, c'est chose faite, et la sortie d'hier a été la première organisée conjointement et surtout, publiquement.
« Je suis dans l'entreprise depuis dix-sept ans et j'ai pu évoluer grâce à la formation », a témoigné un salarié debout dans l'usine Bridor, où se fabriquent des pains et viennoiseries industrielles. « Et moi je viens d'arriver », plaisante JeanLouis Borloo aux côtés d'un Sar-kozy soucieux de plaider la cause « d'une véritable politique industrielle et du maintien des usines en France ». Vêtu d'une veste blanche de protection - il a tout de même évité la disgracieuse charlotte en papier jetable -, le candidat UMP écoute les témoignages d'une poignée de salariés en contrat de transition professionnelle, une formule inventée par le ministre Borloo qui permet, après un licenciement économique et moyennant une aide publique de se former à un autre métier. « Jean-Louis et moi, on travaille ensemble. Et on a eu une idée : celle de généraliser le contrat de transition professionnelle. On va réformer le service public de l'emploi, la société va tendre la main aux chômeurs. Et en contrepartie, ils devront accepter les offres d'emploi qui leur sont faites. C'est du gagnant-gagnant », explique Nicolas Sarkozy, sous le regard ravi de Jean-Louis Borloo et celui plus discret de Philippe Douste Blazy, qui a également accompagné le candidat.
« Ce que je dis, je le tiendrai »
« Beaucoup d'ouvriers n'ont pas voté en 2002, ou ont voté pour les partis extrêmes. Mais je suis là pour vous proposer un projet de rupture sur la façon de faire. Et tout ce que je dis avant les élections, je le tiendrai », promet-il à nouveau. « Avec Jean-Louis, on va s'engager sur le plein-emploi en cinq ans et c'est possible », affirme-t-il enfin, dans un bassin d'emploi où le taux de chômage plafonne à 5 %. « Les socialistes veulent une société du minimum et nous du maximum », conclut-il avant de partir pour une autre visite express dans une exploitation agricole qui fait de l'élevage de porcs.
« Je suis dans l'entreprise depuis dix-sept ans et j'ai pu évoluer grâce à la formation », a témoigné un salarié debout dans l'usine Bridor, où se fabriquent des pains et viennoiseries industrielles. « Et moi je viens d'arriver », plaisante JeanLouis Borloo aux côtés d'un Sar-kozy soucieux de plaider la cause « d'une véritable politique industrielle et du maintien des usines en France ». Vêtu d'une veste blanche de protection - il a tout de même évité la disgracieuse charlotte en papier jetable -, le candidat UMP écoute les témoignages d'une poignée de salariés en contrat de transition professionnelle, une formule inventée par le ministre Borloo qui permet, après un licenciement économique et moyennant une aide publique de se former à un autre métier. « Jean-Louis et moi, on travaille ensemble. Et on a eu une idée : celle de généraliser le contrat de transition professionnelle. On va réformer le service public de l'emploi, la société va tendre la main aux chômeurs. Et en contrepartie, ils devront accepter les offres d'emploi qui leur sont faites. C'est du gagnant-gagnant », explique Nicolas Sarkozy, sous le regard ravi de Jean-Louis Borloo et celui plus discret de Philippe Douste Blazy, qui a également accompagné le candidat.
« Ce que je dis, je le tiendrai »
« Beaucoup d'ouvriers n'ont pas voté en 2002, ou ont voté pour les partis extrêmes. Mais je suis là pour vous proposer un projet de rupture sur la façon de faire. Et tout ce que je dis avant les élections, je le tiendrai », promet-il à nouveau. « Avec Jean-Louis, on va s'engager sur le plein-emploi en cinq ans et c'est possible », affirme-t-il enfin, dans un bassin d'emploi où le taux de chômage plafonne à 5 %. « Les socialistes veulent une société du minimum et nous du maximum », conclut-il avant de partir pour une autre visite express dans une exploitation agricole qui fait de l'élevage de porcs.