C'est le Parisien qui l'annonce dans son édition dominicale : la direction de Peugeot-Sochaux (Doubs), le plus grand centre de production de PSA (11 000 salariés), va convoquer dès cette semaine un comité d'entreprise extraordinaire pour avaliser l'embauche de 250 personnes pour le site sochalien. Concrètement, cela signifie que l'équipe de nuit de l'usine géante, supprimée en février après des années d'activité, sera recréée partiellement. Pour l'heure, la direction du groupe PSA se refuse à le confirmer officiellement.
La raison de ces recrutements qui vont à contre courant des tendances actuelles : la 308. Le modèle de moyenne gamme de Peugeot résiste à la tempête qui secoue le marché de l'automobile. A Sochaux, 900 véhicules 308 sont contruits par jour. Un succès à mettre au crédit de la prime à la casse qui permet de relancer, au moins à court terme, le marché. "Pour réagir à la demande, nous avons dû faire vite", explique-t-on à la direction de Sochaux, interrogée par le Parisien. "Les personnes employées seront issues de l'intérim ou en CDD. Elles viendront aussi de notre école de formation."
"On agit à court terme"
La CGT, majoritaire à Sochaux, explique ce changement d'attitude de la part du constructeur de manière assez crue : "On a renvoyé trop de monde, environ 900 intérimaires depuis le début de l'année, et maintenant, c'est l'improvisation, on roule à vue. Dorénavant, il faut que les salariés travaillent le samedi pour combler les trous."
Le recrutement de 250 personnes doit s'ajouter aux 400 embauches du 20 avril pour la production de la 3008, soit 650 emplois recréés. Sur le site voisin de Mulhouse (Haut-Rhin), spécialisé dans les modèles plus petits, la tendance est identique. La production de la nouvelle 206 a permis de créer 480 emplois. Cette nouvelle annonce-t-elle la fin de la crise pour le secteur automobile ? A Sochaux, la direction tempère un éventuel enthousiasme. "Nous sommes comme tout le monde, on agit à court terme. On sait comment nous fonctionnerons jusqu'à fin septembre. Après, on ne sait pas."
La raison de ces recrutements qui vont à contre courant des tendances actuelles : la 308. Le modèle de moyenne gamme de Peugeot résiste à la tempête qui secoue le marché de l'automobile. A Sochaux, 900 véhicules 308 sont contruits par jour. Un succès à mettre au crédit de la prime à la casse qui permet de relancer, au moins à court terme, le marché. "Pour réagir à la demande, nous avons dû faire vite", explique-t-on à la direction de Sochaux, interrogée par le Parisien. "Les personnes employées seront issues de l'intérim ou en CDD. Elles viendront aussi de notre école de formation."
"On agit à court terme"
La CGT, majoritaire à Sochaux, explique ce changement d'attitude de la part du constructeur de manière assez crue : "On a renvoyé trop de monde, environ 900 intérimaires depuis le début de l'année, et maintenant, c'est l'improvisation, on roule à vue. Dorénavant, il faut que les salariés travaillent le samedi pour combler les trous."
Le recrutement de 250 personnes doit s'ajouter aux 400 embauches du 20 avril pour la production de la 3008, soit 650 emplois recréés. Sur le site voisin de Mulhouse (Haut-Rhin), spécialisé dans les modèles plus petits, la tendance est identique. La production de la nouvelle 206 a permis de créer 480 emplois. Cette nouvelle annonce-t-elle la fin de la crise pour le secteur automobile ? A Sochaux, la direction tempère un éventuel enthousiasme. "Nous sommes comme tout le monde, on agit à court terme. On sait comment nous fonctionnerons jusqu'à fin septembre. Après, on ne sait pas."