Les constructeurs automobiles européens prévoient une chute de 25% de la production de voitures en 2009 par rapport à 2008 et un recul d'environ 20% des ventes, a déclaré mercredi 4 mars Carlos Ghosn, président de l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA).
"Notre prévision en matière de production est d'une baisse de 25% en 2009 par rapport à 2008", a affirmé celui qui dirige à la fois Renault et Nissan.
En matière de ventes, l'ACEA se montre plus pessimiste que la Commission européenne, qui a dit anticiper un recul de 18% en 2009.
780 milliards d'euros de chiffre d'affaire
L'industrie automobile européenne représente un chiffre d'affaires annuel de 780 milliards d'euros et emploie 2,3 millions de personnes directement et 10 millions dans des secteurs associés.
Jusqu'ici, l'ACEA avait dit tabler sur une baisse de la production de 15% en 2009.
Carlos Ghosn a réaffirmé que l'industrie automobile avait besoin de 40 milliards d'euros de financements dès que possible, tout en exhortant la Banque européenne d'investissement (BEI) à éliminer certains contraintes pesant actuellement sur les prêts qu'elle consent au secteur.
"Nous ne demandons pas des subventions, nous voulons que les financements soient rétablis à des niveaux normaux, avec des conditions normales et des spreads relativement normaux. Nous avons besoin de ce financement maintenant et il est essentiel d'agir vite", a-t-il déclaré.
"Notre prévision en matière de production est d'une baisse de 25% en 2009 par rapport à 2008", a affirmé celui qui dirige à la fois Renault et Nissan.
En matière de ventes, l'ACEA se montre plus pessimiste que la Commission européenne, qui a dit anticiper un recul de 18% en 2009.
780 milliards d'euros de chiffre d'affaire
L'industrie automobile européenne représente un chiffre d'affaires annuel de 780 milliards d'euros et emploie 2,3 millions de personnes directement et 10 millions dans des secteurs associés.
Jusqu'ici, l'ACEA avait dit tabler sur une baisse de la production de 15% en 2009.
Carlos Ghosn a réaffirmé que l'industrie automobile avait besoin de 40 milliards d'euros de financements dès que possible, tout en exhortant la Banque européenne d'investissement (BEI) à éliminer certains contraintes pesant actuellement sur les prêts qu'elle consent au secteur.
"Nous ne demandons pas des subventions, nous voulons que les financements soient rétablis à des niveaux normaux, avec des conditions normales et des spreads relativement normaux. Nous avons besoin de ce financement maintenant et il est essentiel d'agir vite", a-t-il déclaré.